Abliazov n’a pas perdu son droit d’asile en Grande Bretagne
Les médias kazakhs et russes divulguent de fausses informations indiquant qu’Abliazov aurait été privé de son statut de réfugié en Grande Bretagne. Ses avocats s’efforcent de démentir la fausse rumeur. L’asile politique octroyé à Abliazov en 2011 par le Home Office (le Ministère des Affaires Intérieures britannique) n’a pas été annulé.
Le « Kommersant » russe et certains portails kazakhs qui suivent son exemple, comme gazeta.kz, rivalisent dans la divulgation d’« informations » fausses et non vérifiées concernant Abliazov. On a publié notamment qu’en avril 2014, le dissident a perdu son droit d’asile après que le Ministère de l’Intérieur britannique a reconnu qu’il avait enfreint plusieurs conditions exigées par les autorités britanniques. Selon les révélations de la presse, les avocats de l’ancien président de la Banque BTA étaient déjà sur le point d’exercer un recours contre cette décision. Cependant, ces informations se sont avérées totalement fausses.
- Moukhtar Abliazov n’a pas perdu son droit d’asile politique en Grande Bretagne. En janvier de cette année, le Home Office (le Ministère de l’Intérieur britannique) n’a informé le dissident que de son projet de le priver de son statut de réfugié – affirme la représentante de la Fondation « Dialogue Ouvert », Anne Souleliac.
Le 15 mai de cette année le Home Office a signifié à Abliazov le délai pour justifier de la raison pour laquelle il ne devrait pas être privé du droit d’asile.
- Après avoir reçu ces informations, le Home Office devait prendre sa décision finale concernant l’annulation éventuelle du droit d’asile. Jusqu’à présent, aucune décision n’a pas été prise. Si Abliazov perd son statut, l’affaire sera dirigée devant le tribunal – ajoute Souleliac.
Moukhtar Abliazov se trouve actuellement en France où se déroule son procès d’extradition. Il est détenu en prison, dans la ville de Corbas, près de Lyon. Il est accusé par la Russie et l’Ukraine, les pays qui ont émis les demandes d’extradition à son encontre, d’avoir commis des prétendus délits financiers. Par décision du tribunal du 3 juin de cette année, la participation de la Russie et de l’Ukraine au procès doit être limitée à une plaidoirie lors de l’audience. Une nouvelle session se tiendra le 25 septembre à la Cour d’Appel de Lyon.
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- Lettre de la présidente de l’organisation de la défense des droits de l’Homme ZAMAN concernant l’arrestation d’Ablyazov en France (.pdf, 0.1 MB)
- Amnesty: Il ne faut pas qu'un dissident kazakh qui risque d'etre torture soit extrade (.png, 0.77 MB)
- Declaration Le Bureau International des Droits de l’Homme et du Respect de la Légalité au Kazakhstan (.pdf, 0.26 MB)