La rumeur autour de l’affaire Alma en Italie
„Même dans les vitrines des magasins on voit qu’il y a un grand intérêt pour le Kazakhstan" - note sur son profil Facebook le député de la République de la Pologne Tomasz Makowski, en rapport avec l’affaire d’expulsion d’Alma Shalabayeva.
L’affaire d’expulsion d’Alma Shalabayeva vers le Kazakhstan a ébranlé le monde politique de l’Italie. Suite à la révocation de la décision sur l’expulsion par le gouvernement italien le 12 juillet 2013, l’affaire devait être examinée par la cour à Rome. La date de l’audience fut assignée pour le 25 juillet.
À la dernière minute les employés du Tribunal ont informé que l’audience se déroulerait à huis clos. Devant le siège de la cour sont restés non seulement des groupes de journalistes mais aussi des représentants de la Fondation Dialogue Ouvert et d’autres observateurs invités par la fondation qui n’ont pas non plus été admis à l’intérieur. Lors de l’attente de plus de deux heures, la personne qui a le plus attiré l’attention des médias fut le député de la République de Pologne Tomasz Makowski, qui trois semaines auparavant a eu l’occasion de rencontrer personnellement Alma au Kazakhstan.
Les entretiens entre les journalistes et les représentants d’une organisation polonaise engagée dans l’affaire ont engendré de nombreuses publications dans la presse. Plusieurs journalistes souhaitent également faire un interview avec Abliazov lui-même et se rendre au Kazakhstan pour une rencontre avec Alma.
„Même dans les vitrines des magasines on voit qu’il y a un grand intérêt pour le Kazakhstan" - note sur son profil Facebook le député RP Tomasz Makowski. Dans les premiers jours de juillet, juste après l’expulsion de la femme et de la fille d’Abliazov vers le Kazakhstan, le silence dans cette affaire n’annonçait pas la suite du déroulement des événements. Manifestement c’était le silence avant l’orage.
Selon les commentaires des avocats en quittant la salle d’audience, la cour a décrété qu’en principe l’affaire était sans objet compte tenu de la décision préalable du gouvernement annulant le mandat d’expulsion. La cour a constaté également que le mandat d’expulsion originaire ainsi que sa réalisation ont été effectués en infraction à la loi.
Ultérieurement, en Italie la question la plus importante sera de mettre les coupables en accusation et en même temps de surveiller qu’Alma et Aluya ne soient pas maltraitées au Kazakhstan.
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