Une manifestation à la défense de réfugiés politiques
Le 26 février a eu lieu à Paris une manifestation pour la défense des réfugiés politiques provenant des pays de l’ancienne Union Soviétique. Les manifestants se sont rassemblés près de l’immeuble du Ministère de la Justice française. La manifestation a eu lieu la veille d’une nouvelle audience dans l’affaire Moukhtar Abliazov devant le tribunal français d’Aix-en-Provence. La femme et la fille du dissident, Alma Shalabayeva et Madina Abliazov ont pris part à ce rassemblement de protestation.
Les participants de la manifestation ont appelé, entre autres, à la protection juridique des règles du droit d’asile, qui constituerait une garantie pour les dissidents poursuivis par les régimes non-démocratiques. Par ailleurs, les manifestants ont fait remarquer le fait que les démocraties de façade post-soviétiques recourent de façon abusive aux services spéciaux, en particulier à Interpol, pour mener leurs poursuites. Ils se sont référés également à la tradition de la France en tant que berceau des droits de l’homme et ils ont appelé à rejeter les assurances diplomatiques de pays comme la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et autres quasi-démocraties. Ces pays ne garantissent pas aux accusés de procès honnêtes.
A la manifestation se sont joints également des réfugiés politiques de la Russie, de l’Ukraine, du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et d’autres pays qui ont raconté aux personnes rassemblés leurs histoires. Ils ont décrit les cas où les réfugiés politiques étaient poursuivis sur la base de fausses accusations d’activité criminelle ou terroriste, intimidés et persécutés par les régimes dans leurs pays.
Les manifestants ont adressé l’appel, entre autres, aux fonctionnaires du Ministère de la Justice de la France, afin qu’ils prennent part, en tant qu’observateurs indépendants, à des procès se déroulant dans les pays autocratiques. Cette expérience leur permettrait de découvrir une jurisprudence qui diffère des standards européens, et de se persuader que les assurances politiques de la Russie et d’autres pays semblables, sont éloignées de la réalité.
Plus d'informations
-
02Ingancio Sanchez Amor pour la défense d’Abliazov. Appel au gouvernement français
avr -
15« La libre » au sujet de Moukhtar Abliazov
déc -
15Déclaration des membres de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe concernant l’affaire M. Abliazov
oct -
10Visite d’Alma Shalabayeva à Bruxelles
oct -
26Promotion professionnelle du fonctionnaire responsable de l’expulsion de Shalabayeva
jun
Galeries connexes
-
Souvenirs d’Abliazov: comment il a abandonné ses études et il s’est lancé dans le business.
-
Un sénateur italien demande la démission du ministre des affaires étrangères Alfano
-
Un nouveau chapitre dans l’histoire de l’expulsion précipitée d’Alma Shalabayeva
-
Le canal télévisé italien TG1 sur l’enlèvement des membres de la famille Abliazov
-
La communauté internationale assure son soutien à Alma !
Publications connexes
- Le député ukrainien V. Kupriy fait appel au parlement et au gouvernement français à ne pas procéder à l'extradition de M. Abliazov (.pdf, 0.1 MB)
- Bloquez l’extradition de l’opposant face a la menace de tortures, d’un proces malhonnete et d’une ingerence illegale du Kazakhstan (.pdf, 0.15 MB)
- Lettre de la présidente de l’organisation de la défense des droits de l’Homme ZAMAN concernant l’arrestation d’Ablyazov en France (.pdf, 0.1 MB)
- Amnesty: Il ne faut pas qu'un dissident kazakh qui risque d'etre torture soit extrade (.png, 0.77 MB)
- Declaration Le Bureau International des Droits de l’Homme et du Respect de la Légalité au Kazakhstan (.pdf, 0.26 MB)